Ce matin je me suis réveillé et j'étais incapable de sortir du lit. Chaque fois que je regardais le cadran, je me retournais de côté et je tentais de dormir plus longtemps. 5:50, 6:30, 7:05, 7:30, 8:20, 8:35, fut les heures affichés à chaque fois que je me regardais le cadran. Le problème avec ça c'est que j'ai pas le goût de sortir du lit mais en même temps, ce lit vide évoque des mémoires que j'aimerais ne plus avoir.
Le seul endroit ou je devrais me reposer est en fait rendu pour moi un moment d'inconfort. C'est un peu la même chose lorsque je rentre chez moi. Auparavant le retour était toujours joyeux ou presque. Pas sur la route bien sûr mais lorsque je franchissais la porte de chez moi, j'avais toujours un sourire en regardant la personne qui occupait mon coeur. Aujourd'hui, lorsque je rentre chez moi, je me demande ce que je fais là.
C'est fou comment tout à changer. Avant j'étais motivé, je recherchais les moments seuls même si j'appréciais aussi tous les moments avec cette femme, on était toujours ensemble. Maintenant je suis trop seul et la motivation est partie. Je ne sais pas si c'est la nature humaine de vouloir ce qu'on ne possède pas mais c'est extrêmement chiant.
Mon amie Karine N. (je précise, car il y 3 Karine qui sont impliqué dans ma vie) est venue passer la soirée chez moi, on a jasé et on a bu. On a joué aussi à la Wii. C'était parfait pour me permettre de passer un bon moment. D'ailleurs ces temps-ci, je suis souvent avec elle et Marianne un autre amie tous deux font partie de l'Harmonie.
D'ailleurs eux ont plein d'amis, que je commence à connaître, Mike, Jean-Sébastien, Martine, Isabelle, Carl, Alexandre, Francis, Alexandra, etc (j'en oublie sûrement). Ils sont l'opposé de moi. Je suis normalement anti-sociale et eux sont tout sauf ça. J'apprends un peu d'eux. J'ai remarqué que lorsque je les écoute parlé ou leur amis, je renchéri toujours. Ça me fatigue et pourtant c'est moi qui le fais et ça vient tellement inconsciemment que lorsque je m'en rends compte ma phrase est déjà lancé.
Je ne comprends pas pourquoi je fais ça, quelqu'un dis de quoi, malgré que je l'écoute je commence une phrase me comparant du style "Moi, je...". Ça me fâche énormément quand je fais ça et je le fais trop souvent. Je crois que c'est probablement parce que je me cherche. Je me compare constamment, j'essaie de voir comment je suis différent ou pas. Mais c'est assez frustrant de faire ça car malgré que j'écoute, ça doit pas avoir l'air de ça de l'autre côté de la conversation.
C'est merveilleux d'avoir des ami(e)s, mais en même temps le retour à la vie solitaire me tue encore plus après. Je sais aussi que de tenter de modifier cette situation et de trouver quelqu'un avec qui partager ma vie n'est pas la chose à faire à ce moment-ci. Ce serait un échappatoire et je suis certain que ça échouerait de nouveau car je n'ai pas confiance en moi. J'ai l'impression que je dois attendre quelque chose mais je ne sais pas quoi, peut être de devenir plus mature.
J'ai beau faire des choses à gauche et à droite et de m'occuper, j'ai toujours cette impression de ne pas faire grand chose. C'est probablement parce que c'est le cas, ou bien que je n'accorde pas d'importance à ce que je fais. En fait, c'est probablement plus la deuxième possibilité. Rien ne compte énormément pour moi. Quoi que mes soeurs et ma famille compte beaucoup pour moi on dirait que c'est quand même pas au même niveau que d'autres personnes avec leur propre famille.
C'est un peu comme l'adage: "Quand on se compare... on se console", pour moi c'est l'inverse. Lorsque je me compare je trouve que je suis encore loin derrière. Matériellement j'ai beaucoup de chose, mais côté émotions positives, c'est assez vide et mon raisonnement est trop "logique", je ne tiens pas compte des autres ou des émotions qu'ils ont. Et en fais, le plus important c'est probablement les émotions. C'est d'ailleurs probablement pourquoi je me sens vide, j'en ai plus ou très peu. Ceux que je réussi à avoir sont négatives ou bien éphémères.
J'envie ceux qui ne se posent pas ces questions. Ceux qui ont une paix intérieur probablement parce que leur coeur est comblé d'une façon ou d'une autre. Une amie, Élise, m'a déjà dis qu'avant j'avais l'air à mon affaire et que je ne semblait pas ouvert à plus. C'était très exacte, dans ma première relation, j'étais comblé et je ne cherchais rien de plus. Tellement en fait que telle qu'elle a dit je ne tentais même pas d'ouvrir la porte à personne d'autre. Ce qui me fais penser que le bonheur c'est la paix intérieur.
Élise d'ailleurs est une personne spéciale pour moi depuis l'an dernier. Je ne la vois plus souvent d'ailleurs mais elle reste spéciale pareil pour moi. Je ne sais pas nécessairement pourquoi ni comment. Il y a des gens comme ça qui font des impressions indescriptibles et ça reste ainsi, sans plus, sans moins. Ça doit être car elle me donne de l'attention et me réconforte par sa présence.
Un jour quelqu'un me fera comprendre comment sortir de cette passe grise, et probablement que c'est ça que j'attends. Quelqu'un qui ouvrira mes yeux et mon coeur, et qui soignera des maux en moi sans le vouloir, probablement juste en étant soi-même et près de moi. Je crois que c'est ce que j'attends, je ne sais pas du tout comment ça se produira, mais j'ai cette impression que c'est ce qui arrivera. D'ici là, je cherche à m'amuser, j'essaie de ne pas blesser personne et c'est pas mal ça, aussi poche que ça ait l'air.
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